Comment fonctionne une imprimante dentaire ?
Imprimantes dentairesIl s'agit essentiellement d'imprimantes 3D spécialisées qui transforment un dispositif dentaire en un dispositif réel grâce aux trois étapes suivantes : « scan oral numérique → conception par ordinateur → dépôt de matériau couche par couche ». Selon les matériaux et la source lumineuse utilisés, elles peuvent être classées en « imprimantes à résine photopolymérisable » et « imprimantes métalliques ». Bien que le flux de travail quotidien dans une clinique ou un laboratoire soit identique, les principes sous-jacents diffèrent légèrement.
I. Flux de travail général
1. Numérisation intra-orale : Le médecin utilise un scanner intra-oral pour obtenir des données 3D de haute précision (STL/OBJ) de la dentition et de la gencive du patient.
2. Conception CAO : les couronnes, les ponts, les guides d'implants, les modèles orthodontiques, etc. sont conçus à l'aide d'un logiciel de CAO dentaire.
3. Découpage : le logiciel découpe le modèle 3D en sections 2D de 25 à 100 µm d'épaisseur et génère des instructions d'impression.
4. Impression : L'imprimante 3D dentaire dédiée durcit la résine ou fritte la poudre métallique couche par couche selon les instructions.
5. Post-traitement : nettoyage par ultrasons → photopolymérisation/traitement thermique secondaire → retrait du support → polissage → désinfection avant utilisation clinique.
II. Imprimantes à résine photodurcissable (plus de 90 % des utilisations cliniques)
1. Parcours technologique
• SLA (Solid Laser Lamination) : Un seul faisceau laser UV dessine des points sur la surface de la résine photosensible liquide, puis abaisse la plate-forme pour durcir la couche suivante après chaque couche.
• DLP (Digital Light Projection) : Une image en coupe transversale est projetée sur la surface de la résine via un projecteur numérique, durcissant ainsi la couche entière simultanément. Cela permet des vitesses d'impression plus rapides, mais la résolution diminue avec les grands formats.
• MSLA/LCD : Cette solution utilise une matrice LED et un masque LCD au lieu d'une projection DLP, offrant un équilibre entre vitesse et coût. Il s'agit actuellement de la solution d'impression au fauteuil la plus répandue.
2. Principes de travail clés
1. La résine dentaire biocompatible est placée dans le réservoir de résine ;
2. Une source lumineuse éclaire sélectivement l'échantillon en fonction de l'image de la tranche, provoquant une photopolymérisation dans la zone exposée pour former un film solide ;
③ La platine de l'axe Z descend par incréments de 25 à 50 µm, permettant à la surface du liquide de se réétaler, et l'exposition est répétée jusqu'à ce que l'échantillon soit complet ;
④ Le produit fini est retiré de la scène, la résine non durcie est nettoyée avec de l'alcool, puis placée dans une chambre de durcissement UV pour un durcissement secondaire afin d'obtenir une résistance mécanique clinique.
III. Imprimantes dentaires métalliques (pour couronnes et ponts en cobalt-chrome, tiges d'implants en alliage de titane, etc.)
1. Voie technologique : Impression directe sur métal (DMP, également connue sous le nom de fusion sélective par laser (SLM)).
2. Principes de travail clés
1 Un lit de poudre est rempli d’une couche de poudre métallique de 20 à 40 µm d’épaisseur (cobalt-chrome, alliage de titane ou nickel-titane) ;
2. Un laser à fibre haute puissance de 500 W, dans une atmosphère d'argon inerte, fait fondre la poudre point par point le long du trajet de la tranche, la liant métallurgiquement à la couche sous-jacente ;
③ La plate-forme descend d'une couche, le grattoir réapplique la poudre et le laser scanne à nouveau, répétant le cycle jusqu'à ce que l'impression soit terminée ;
④ Une fois l'impression terminée, l'excès de poudre est éliminé et la découpe au fil, le traitement thermique, le sablage, l'usinage et le polissage sont effectués pour finalement produire une restauration métallique dense.
IV. Principales différences et choix cliniques
• Imprimantes à base de résine : précision de 25 à 50 µm, adaptées à la production le jour même de couronnes temporaires, de guides d'implants et de modèles orthodontiques, à moindre coût.
• Imprimantes à base de métal : précision de 30 à 50 µm, avec une résistance à l'usure et une résistance à l'usure répondant aux exigences de restauration à long terme, mais les coûts de l'équipement et de la poudre sont élevés, ce qui les rend principalement utilisées pour la production centralisée dans les laboratoires.
En bref,imprimantes dentairesTransformez « énergie optique/laser + biomatériaux » en pièces dentaires spécifiques au patient. Le cœur du procédé est « imagerie couche par couche, durcissement/frittage couche par couche », complété par un post-traitement de qualité dentaire. L'appareil peut être utilisé en toute sécurité sur le fauteuil dentaire.
